Tarikh
Droits :
domaine public
Source
Ta'rīkh
Citer ce document
Tabari, “Tarikh”, RelRace, item créé par Farid Bouchiba, dernier accès le 21 Nov. 2024.
Contributeur
Farid Bouchiba
Collection
Sujet
Malédiction de Cham
Description
Plusieurs sources arabes rapportent une étiologie de l’esclavage des populations noires fondées sur le récit de la malédiction de Cham. La chronique de Tabari rapporte la vie de Noé en l’augmentant de moult détails eu égard au texte coranique. Il fait également mention à plusieurs reprises des enfants de Noé et transmet différentes versions de la malédiction de Cham.
Tous ces extraits se trouvent dans le premier volume consacré aux histoires des Prophètes (Qiṣaṣ al-anbiyā’), plus précisément au chapitre suivant : « Mention des événements qui se sont déroulés à l’époque de Noé, sur lui la paix » (Dhikr al-aḥdāth allatī kānat fī ‘ahd Nūḥ ‘alayhi al-salām).
Même si Ṭabarī n’a pas marqué cette malédiction du sceau de la vérité, sa seule consignation dans son Ta’rīkh est la preuve que celle-ci circulait dans les milieux musulmans à son époque ; en outre, ajoutons que certaines versions de ce récit rencontrées chez Ṭabarī viennent nourrir et renforcer les récits occidentaux sur la malédiction de Cham progressivement forgés au cours du XVIIe siècle, comme par exemple ceux que l’on retrouve chez d’Herbelot et Galand. Enfin, d’autres chroniqueurs et géographes à sa suite consigneront également la malédiction de Cham dans leurs ouvrages faisant ainsi vivre cette malédiction durant plusieurs siècles dans la culture musulmane.
Tous ces extraits se trouvent dans le premier volume consacré aux histoires des Prophètes (Qiṣaṣ al-anbiyā’), plus précisément au chapitre suivant : « Mention des événements qui se sont déroulés à l’époque de Noé, sur lui la paix » (Dhikr al-aḥdāth allatī kānat fī ‘ahd Nūḥ ‘alayhi al-salām).
Même si Ṭabarī n’a pas marqué cette malédiction du sceau de la vérité, sa seule consignation dans son Ta’rīkh est la preuve que celle-ci circulait dans les milieux musulmans à son époque ; en outre, ajoutons que certaines versions de ce récit rencontrées chez Ṭabarī viennent nourrir et renforcer les récits occidentaux sur la malédiction de Cham progressivement forgés au cours du XVIIe siècle, comme par exemple ceux que l’on retrouve chez d’Herbelot et Galand. Enfin, d’autres chroniqueurs et géographes à sa suite consigneront également la malédiction de Cham dans leurs ouvrages faisant ainsi vivre cette malédiction durant plusieurs siècles dans la culture musulmane.