Cham, d'après Artaud de Montor

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Alexis-François Artaud de Montor (dir.) “Cham, d'après Artaud de Montor”, RelRace, item créé par Mathilde Plais, dernier accès le 21 Nov. 2024.
Contributeur Mathilde Plais
Sujet Malédiction et postérité de Cham
Description Entrée Cham dans l'Encyclopédie des gens du monde, répertoire universel des sciences, des lettres et des arts : avec des notices sur les principales familles historiques et sur les personnages célèbres, morts et vivans, par une société de savans, de littérateurs et d'artistes, français et étrangers (tome 5).
Auteur Alexis-François Artaud de Montor (dir.)
Date 1833
Éditeur Paris : Treuttel et Würtz
Langue fr

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CHAM (Ham), était selon les uns le second et selon d'autres le dernier fils de Noé. Toutes les deux opinions s'appuient sur un verset de la Genèse. Noé ayant un jour pris du vin avec excès, Cham l'aperçut couché dans sa tente découvrt : il alla vite faire apart à ses frères de ce qu'il avait vu. Ceux-ci, plus repectueux, couvrirent leur père aussitôt et sans porter le regard sur sa nudité. Noé s'étant réveillé et ayant appris le procédé de son fils Cham, le maudit dans le personne de Kenaân (Chanaan) son fils, en disant : que Kenaân soit maudit, qu'il soit l'esclave des esclaves de ses frères.
Cham eut une assez nombreuse postérité. On croit qu'il eut l'Afrique entière en partage; mais lui-même demeura en Egypte. Son nom, en hébreu, signfie chaud; ce qui, à en croire quelques réudits, aurait donné lieu au nom d'Afrique, qui, selon eux signfie un pays chauf. En effet, dans Plutarque (de Iside et Osiride) l'Egypte est nommée Chemia, et dans plusieurs endroits des Psaumes l'Afrique est nommée la terre de Cham (voir Ps. LXXVII, 51, civ, 23 et cv, 22). S. C.