A Defence of Virginia, (and through Her, of the South,) in Recent and Pending Contests against the Sectional Party, “Chapter V. The Old Testament Argument” [extrait]
Droits :
domaine public
Source
Google Books
Relation
Library of Congress
Citer ce document
(1820-1898), Robert Lewis Dabney “A Defence of Virginia, (and through Her, of the South,) in Recent and Pending Contests against the Sectional Party, “Chapter V. The Old Testament Argument” [extrait]”, RelRace, item créé par Clément Mei, dernier accès le 21 Nov. 2024.
Contributeur
Clément Mei
Collection
Sujet
L’esclavage comme commandement divin et l’impertinence de la filiation de Cham
Description
Dans ce passage relatif à la « malédiction sur Canaan », l’auteur, théologien et aumônier de l’Armée des États Confédérés durant la Guerre Civile, cite d’abord le Livre de la Genèse. D’après Dabney, Canaan aurait probablement été puni car complice du péché de son père. La malédiction reposerait en outre sur les descendants de Canaan en raison du « principe bien connu » selon lequel « la providence de Dieu […] fait retomber le péché des pères sur les enfants » ; péché qui devient héréditaire. L’auteur affirme que la justification de l’esclavage de son temps par le rappel de la prophétie de l’assujettissement des descendants de Canaan correspondrait à une rhétorique des abolitionnistes auxquels il s’oppose mais également à celle de certains « imprudents défenseurs » de l’esclavage. Pour Dabney, la malédiction ne correspondrait pas à une prophétie mais à une sentence approuvée par Dieu. En tant que punition et remède au péché, l’esclavage des descendants de Canaan par ceux de Japhet et de Sem serait ainsi un commandement divin. Ce faisant, d’après l’auteur, « l’esclavage domestique » n’est pas nécessairement un péché : le principe étant avancé, que les « Africains du présent » descendent de Cham ou non ne serait pas un point essentiel.